distance et distance

Publié le par safi

 

 

Au café

 

 

Depuis longtemps, j’ai pris l’habitude de passer la fin de la journée dans le café, avec mes deux chers amis. Mais cette fois ci, c’est un peu différent, parce que je vais jouer et provoquer certaines situations.

 

Le café c’est d’abord, une grande salle carrée. Des confortables fauteuils tout au long des murs. Des tables rondes et des chaises sans accoudoirs, auprès de magnifiques piliers, au milieu. Mais, l’extraordinaire c’est qu’il n’y pas un téléviseur.

 

Distance sociale     ► Les clients de ce café se connaissent très bien, formant des cliques distinctes : ce sont des enseignants, des journalistes, des employés de différents secteurs, commerciaux ou industriels. Bien habillés.

 

Distance publique  ► les cliques de ce café, d’une fois à l’autre, et parce qu’ils sont à proximité ; entrant en discussion sur un sujet intellectuel ou actuel qu’il soit.

 

Distance personnel ► parfois, la bulle de certains clients se limitent, pur ne pas entendre que quelque mots, ou des bourdonnements incompréhensibles.   

 

Distance intime       c’est l’exception dans ce café, d’une fois à l’autre, tu aperçois un couple de jeunes adolescents entrent et cherchent le coin adéquat, et normalement un peu loin des autres.  Jusqu’à ce qu’ils réalisent qu’ils n’ont pas fait le bon choix.

 

 

 J’ai demandé à mes amis de m’excuser et Je me suis levé sous prétexte que je vais prendre un peu de l’air. Pour s’asseoir  auprès d’une fenêtre mais justement d’une clique de journalistes. Au début ils se sont  tais, et ils me regardèrent étrangement, après ils ont repris la discussion. Mais d’une voix assez basse que au premier.

 

J’ai changé  la place, et je me suis assis auprès d’un coulpe, un jeune homme et sa copine apparemment,  déjà ils sont dérangés par l’ambiance officielle qui régisse ce café, c’est pourquoi ils ont l’air accablé. Alors ma présence est une gêne de plus pour eux. Et après un certain moment ils choisirent de quitter le café.

 

Puis, je me suis dirigé vers une table, où s’assoient cinq individus, j’ai demandé le journal d’un ton un peu sec, sur le moment, on m’a répondu que ce n’est pas le journal du café. Alors j’ai reformulé ma phrase. Mais cette fois, plus poliment.

 

Mes amis m’ont rappelé, parce que c’est déjà huit heures, le temps de se casser.  

 

 

 

   

 

 

 

 

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